Arezki, l'Indigène
un film de : Djamel Bendeddouche, 2007
avec : Salem Ait Ali Belkacem, Celine Mauge, Dahmen Aidrous, Mohamed Chaabane
produit par : Djamel Bendeddouche
distribué par : les Films des deux rives
tourné en : Sony 750, zoom Fujinon
étalonné chez : Big Mama
1h30 ; couleur ; 1.85
Synopsis
Arezki est bûcheron dans un chantier de démasclage. Ses rapports avec le chef du chantier sont très tendus, jusqu’au jour où face à une provocation de ce dernier, Arezki assène un violent coup et
provoque la mort brutal du chef de chantier.
Arezki prend le maquis, suivi par l’un de ses camarades du chantier, Amar. Ils sont « hors la loi ».
Deux cibles s’offrent à eux : un caïd et un chef de village qui furent abattus dans le marché du village. Des hommes rejoignent Arezki. Il devient le maître de toute le région. Pour les colons,
un problème fondamental se posait, après une quinzaine d’années de tranquillité (la révolution 1871 El Mokrani).
Arezki venait bouleverser les structures coloniales et le problème qu’il posait était l’insécurité. La presse algéroise exprimait son mécontentement : Se peut-il qu’une poignée de « bandits »
fassent la loi ??
C’est dans cette atmosphère qu’Albertine Auclair, jeune journaliste, débarque en Algérie, pour se recueillir sur la tombe de son père, officier de l’armée coloniale, enterré en Kabylie...
« Arezki est cependant un héros qui peut déranger : il sauve la vie d’un colon contre des voleurs, entre dans une église pour être parrain d’un enfant catholique, laisse partir ceux qui lui
veulent du mal…Il pactise avec l’ennemi, en qui il veut reconnaître un être humain. Là est sans doute l’actualité du personnage… » Olivier Barlet, Africultures, avril 2008.